Filigrane

Le confinement du cinémobile n’a pas suffi à contenir les débordements théoriques et bien sûr, c’est tant mieux. La rencontre autour de « Décembre en août » a bien eu lieu et ce n’est pas terminé. Quoique… Ou alors elle s’est déplacée. Plutôt que de quadriller l’espace de la problématique, on a craint un instant que les intervenants ne la verrouillent. Le contrepoint n’est pourtant pas venu de celui qu’on attendait : le cheminot ne retrouvait pas le sens de son travail de gréviste dans les images de ses collègues, qui d’ailleurs n’en revendiquaient pas tant. Un chercheur découvrait le monde du travail. Les professionnels ne s’y étaient pas mis à temps, mémoire oubliée, pas même construite, même s’il est encore temps. « Et ça m’a fait doucement rigoler ». Alors au travail…

Christophe Postic