Camarades, ça ne peut plus durer
Mardi, les films du groupe Medvedkine furent montrés gratuitement (pour les non abonnés) à l’Impérial Bioscope.
La question de la gratuité avait été débattue, salle 5, la veille au soir, à l’occasion de la projection du document sur l’affaire des chorégies d’Orange ; affaire ô combien emblématique qui notamment donne à voir l’habileté offensive des médias officiels c’est-à-dire leurs capacités à maîtriser le temps. Nous n’avons pas eu besoin de déclencher une action car le « miracle » eût lieu : la direction des États Généraux changea le lieu des projections pour une salle plus grande et décida de l’accès gratuit pour quiconque n’avait pas déjà de droit d’entrée. Ainsi des films fabriqués par des ouvriers en lutte(s) de Besançon puis de Sochaux associés à des techniciens de cinéma se disposaient à nous parler autrement parce que déplacés sensiblement des habitudes de consommation culturelle. Les travaux du groupe Medvedkine sont exemplaires parce que joyeux, des ouvrages de communistes et communistes en acte. Comment agir afin de prolonger cet espoir ?
À bientôt, j’espère.
Olivier Derousseau
Cette page de libre parole prêtée par Hors-Champ aux coordinations d’intermittents et de précaires est ouverte à tous les précaires, c’est à dire à TOUS.